Importance : |
1 vol. ([14]-178 p.-[10] p. de tabl.) |
Résumé : |
La petite taille des bassins versants et la très faible extension du réseau souterrain sont les caractéristiques singulières de la géomorphologie karstique de ce secteur NW de la Chartreuse par rapport au reste du massif. La trés grande variation selon le type de précipitation du coefficient d'infiltration en été semble donc un fait généralisé sur les plateaux calcaires de Chartreuse. L'étude des courbes de tarissement, quel que soit le modèle utilisé (relations entre les circulations de chenaux et de fissures, ou relation entre la zone noyée et zone non saturée), montre que les réserves sont très faibles. Les caractéristiques hydrodynamiques de l'écoulement dépendent des conditions hydrologiques du moment et sont extrêmement variables. Ce dernier trait, favorisé sur notre terrain par la petite taille des bassins versants, est caractéristique des karsts subalpins. L'examen des variations de la composition chimique de l'eau pendant une crue atteste également du faible volume des réserves. Lors d'une crue, le mélange entre les eaux de réserves et les eaux en cours d'infiltration semble mauvais, au moins au début de la crue. Le même phénomène a été observé sur d'autres sources karstiques du massif subalpin des Bauges. L'inventaire succint des sources nous montre que les terrains du Néocomien mais surtout ceux de l'Urgonien sont les principaux aquifères. L'hydrochimie a permis de mieux caractériser les eaux en fonction des terrains traversés. Il semble y avoir une bonne concordance entre la lithologie de l'aquifère et la composition chimique des eaux ayant circulé dans celui-ci. L'utilisation du rapport r Mg/ r Ca est à ce titre bien intéressant. Cette méthode semble pouvoir être utilisée dans d'autres secteurs géographiques, particulièrement pour les massifs subalpins. |