Résumé : |
La question des karsts sous-marins demeure liée aux explorations des fonds aux points de vue océanographique et géologique. Les moyens utilisés (plongées, soucoupe Cousteau, dragages et carottages) sont complétés par des profils sismiques.
Il en résulte la découverte d’un échantillonnage de roches appartenant à la couverture jurassique et crétacée ainsi des témoins d’un socle métamorphique à l’est du canyon de la Cassidaigne. Réflecteurs sismiques et discontinuités peuvent marquer des surfaces d’érosion prolongées en milieu sous-marin au large de la Provence occidentale. On examine la situation des karsts immergés au large de Marseille, l’écueil du Veyron et ses galeries, les remplissages déformés dans les grottes littorales, le canyon de la Cassidaigne : cirque karstique initial, disparité géologique des parois. A la cuesta surélevée de Canaille – Soubeyran, des réseaux karstiques déconnectés attestent de mouvements de soulèvement accompagnés par des abaissements de la marge continentale par des failles en marches d’escalier. Les prolongements de la surface de la Nerthe, correspondant probablement à de hauts niveaux d’âge non précisé (Miocène supérieur, Pliocène ?), sont observés aux îles de Marseille et notamment au Frioul. Ils n’ont pas été observés ailleurs sur le précontinent où des petits galets d’origine durancienne, remaniés, ont été retrouvés dans les sédiments quaternaires de bas niveau. La présence d’anciens lits fluviatiles sur la marge continentale n’est pas prouvéeà ce jour. |