Résultat de la recherche
3 recherche sur le tag 'paléoclimat'
Affiner la recherche Générer le flux rss de la recherche
Partager le résultat de cette recherche Faire une suggestion
La chronologie des spéléothèmes par les séries de l’uranium appliquée aux enregistrements par l’endokarst / Edwige Pons-Branchu in Karstologia, N°71 (1e semestre 2018)
[article]
Titre : La chronologie des spéléothèmes par les séries de l’uranium appliquée aux enregistrements par l’endokarst : Historique, perspectives et applications Type de document : texte imprimé Auteurs : Edwige Pons-Branchu ; Yves Quinif Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 45-52 Langues : Français (fre) Tags : Datation par les séries de l’uranium spéléothèmes corrections d’âge paléoclimat tectonique Résumé : La datation des carbonates secondaires (spéléothèmes) est un moyen d’étude complémentaire des études de terrain pour comprendre la genèse de l’endokarst et son évolution au cours du temps. Au cours des dernières décennies, ces datations ont aussi permis de développer de très nombreuses applications, comme par exemple pour l’étude des paléoclimats ou de l’apport de jalons chronologiques en géomorphologie, ou pour les études tectoniques.
La datation de spéléothèmes par la méthode 230Th/234U couramment appelée méthode « uranium thorium », sujet principal de cette présentation, a été proposée dès la fin des années 1960, puis a connu un essor important dans les années 1980. Aux premières, basées sur la mesure de la radioactivité (spectrométrie alpha) des isotopes de l’uranium et du thorium ont succédé celles basées sur leur mesure selon leur masse (spectrométrie de masse). Nous présentons ici ces évolutions techniques, et les gains en sensibilité et précision pour les mesures, qui se traduisent par un gain en précision sur les âges obtenus, la réduction considérable des échantillons analysés (et donc le gain en résolution temporelle et
spatiale) ainsi qu’un allongement de la période de temps couverte par ces datations, tant pour les âges les plus jeunes que pour la limite supérieure (jusqu’à 600 000 ans voire plus avec les dernières techniques).
Toutefois, l’obtention d’âges précis, quelle que soit la technique utilisée, reste dans de nombreux cas limitée par les particularités liées aux objets datés eux-mêmes : i) les spéléothèmes contiennent souvent une fraction « détritique » qui rend nécessaire l’application de corrections d’âge et qui impacte directement la précision sur ces derniers ; ii) les spéléothèmes subissent parfois des « ouvertures de systèmes » qui mobilisent les radionucléides et faussent les âges obtenus. Nous présenterons différents cas d’étude montrant ces particularités, ainsi que les moyens de correction ou validation des âges qui peuvent être mis en oeuvre.
Les applications de ces datations pour la connaissance de l’endokarst, sa genèse et son évolution, mais aussi, la connaissance du climat ou de la tectonique régionale seront elles aussi présentées.
in Karstologia > N°71 (1e semestre 2018) . - p. 45-52[article]Réservation
Réserver ce document
Exemplaires(3)
Code-barres Origine Cote Support Section Disponibilité FFS037778 1 KAR Périodiques Thématique Exclu du prêt FFS037779 1 KAR Périodiques Thématique Exclu du prêt FFS037782 1 KAR Périodiques Thématique Disponible Phénomènes karstiques dans les roches siliceuses au Niger oriental / Barbara Sponholz in Karstologia, N°23 (1er semestre 1994)
[article]
Titre : Phénomènes karstiques dans les roches siliceuses au Niger oriental Type de document : texte imprimé Auteurs : Barbara Sponholz Année de publication : 1994 Article en page(s) : p. 23-32 Langues : Français (fre) Tags : karst siliceux géomorphologie paléoclimat Sahara Sahel Niger Résumé : Dans le Niger oriental, des phénomènes karstiques sont fréquents dans les roches siliceuses : grès, silcrètes, croûtes ferrugineuses, roches cristallines. A partir des études géomorphologiques et micromorphologiques, on peut conclure à une karstification, au sens de production de formes par dissolution. Les résultats permettent de dater du Tertiaire inférieur la principale période de karstification. La répartition régionale des formes induites par cette karstification indique une dépendance probable des conditions paléoclimatiques. Actuellement le karst influe encore sur le développement des autres formes de relief.
in Karstologia > N°23 (1er semestre 1994) . - p. 23-32[article]Exemplaires(5)
Code-barres Origine Cote Support Section Disponibilité FFS001378 1 KAR Périodiques - Exclu du prêt FFS011854 1 KAR Périodiques - Exclu du prêt FFS011866 1 KAR Périodiques - Exclu du prêt FFS011867 1 KAR Périodiques - Exclu du prêt FFS011942 1 KAR Périodiques - Exclu du prêt Le karst des Arbailles / Nathalie Vanara in Karstologia, N°36 (2e semestre 2000)
[article]
Titre : Le karst des Arbailles : Pyrénées-Atlantiques, France Type de document : texte imprimé Auteurs : Nathalie Vanara (1969-....) Année de publication : 2000 Article en page(s) : p. 23-42 Langues : Français (fre) Catégories : Karstologie
Karstologie
Régions
Pyrénées-AtlantiquesTags : karstification paléosurface altération fluvio-karst surrection tectonique remplissage spéléothème paléoaltérite paléocavité paléoclimat niveau de base hydrogéologie anthropisation Pléistocène Arbailles Pyrénées France Index. décimale : 2 F64 Pyrénées-Atlantiques Résumé : Le massif des Arbailles (200 - 1 200 m) est situé dans la zone nord-pyrénenne. Il forme une unité plissée de 165 km2, constituée de calcaires jurassiques et crétacés, soumise à un climat océanique montagnard (2000 mm/an). Les observations réalisées conjointement en surface et dans les réseaux souterrains permettent une étude précise des corrélations entre les phases de surrection et de karstification. Les poches d'altérites et les cavités démantelées de la haute (surface présentent deux types de cortège minéral : l'un issu de l'altération des calcaires marneux albiens, l'autre provenant des poudingues de Mendibelza. Au Miocène, les Arbailles «constituaient une surface d'altération tropicale de basse altitude raccordée à l'amont à la Haute-Chaîne. La surrection a permis le décapage de la couverture des altérâtes, l'individualisation d'un karst à buttes, l'assèchement définitif du système fluviatile. Les niveaux étages des vallées sèches et des réseaux karstiques correspondent à des stationnements des niveaux de base karstique. Les datations par paléomagnétisme (réseau d'Etxanko Zola) et par U/Th (réseau du Nébélé) permettent de montrer que la composante de surrection depuis le Pléistocène inférieur est de l'ordre de 500 m environ. Actuellement l'essentiel du drainage s'effectue par des réseaux souterrains qui n'ont aucune liaison avec la topographie "fossile" de surface. On distingue trois aquifères (aquifères du Crétacé inférieur, du Jurassique, des bordures nord et sud) séparés par des écrans plus ou moins imperméables. L'étude de la minéralisation des émergences a permis de quantifier l'ablation karstique. La mise en valeur du massif par les hommes entraîne une déstabilisation récente du milieu qui se marque par une érosion des sols et une turbidité accrue des sources. L'étude de la coupe d'Istaurdy permet de mesurer l'impact de la déforestation sur l'environnement du massif.
in Karstologia > N°36 (2e semestre 2000) . - p. 23-42[article]Exemplaires(4)
Code-barres Origine Cote Support Section Disponibilité FFS001365 1 KAR Périodiques - Exclu du prêt FFS011918 1 KAR Périodiques - Exclu du prêt FFS011899 1 KAR Périodiques - Exclu du prêt FFS011900 1 KAR Périodiques - Exclu du prêt