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Datation d’une stalagmite dans la caverne de Ténéhet (Wildhorn, Valais, Suisse) / Yves Quinif in Karstologia, N°22 (2e semestre 1993)
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Titre : Datation d’une stalagmite dans la caverne de Ténéhet (Wildhorn, Valais, Suisse) Titre original : Notes brèves Type de document : texte imprimé Auteurs : Yves Quinif ; José Leroy ; Philippe Morverand ; André Pahud Année de publication : 1993 Article en page(s) : p. 48-51 Langues : Français (fre) Tags : grotte concrétionnement datation U/Th Quaternaire Wildhorn Valais Suisse Résumé : La caverne du Ténéhet (669 m, -120 m) se situe à 2770 m d'altitude en bordure du glacier du Wildhorn (Suisse). Des concrétionnements abondants et brisés naturellement ont été observés dans un paléo-collecteur se développant vers -70 m. Une datation U/Th donne un âge de plus de 400 000 ans. Ces données suggèrent l'âge ancien de cette cavité qui a dû se former avant les glaciations quaternaires à une époque plus chaude et dans un contexte géomorphologique différent.
in Karstologia > N°22 (2e semestre 1993) . - p. 48-51[article]Exemplaires(5)
Code-barres Origine Cote Support Section Disponibilité FFS001379 1 KAR Périodiques - Exclu du prêt FFS011853 1 KAR Périodiques - Exclu du prêt FFS011864 1 KAR Périodiques - Exclu du prêt FFS011865 1 KAR Périodiques - Exclu du prêt FFS011941 1 KAR Périodiques - Exclu du prêt La cavité épiphréatique de la Bouna (Jura méridional, France) : découverte, fonctionnement actuel et passé / Jean Sesiano in Karstologia, N°78 (2e semestre 2021)
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Titre : La cavité épiphréatique de la Bouna (Jura méridional, France) : découverte, fonctionnement actuel et passé Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean Sesiano ; Hai Cheng ; Michel Delamette Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 3-18 Langues : Français (fre) Tags : datation U/Th Éémien spéléothèmes grotte de la Bouna Jura méridional Ain France Résumé : En janvier 1883, à l’extrémité méridionale du Jura, au lieu-dit Fort l’Écluse (Ain, France), un glissement de terrain emporte la voie ferroviaire Genève-Lyon.
La rivière souterraine la Bouna drainant cette partie du Jura, est censée être à l’origine de cet incident. Pour éviter que pareille mésaventure ne survienne à nouveau, une galerie artificielle est forée pour amener les eaux de cette rivière directement au Rhône. Ce faisant, la partie aval de la grotte est asséchée, permettant son exploration. Des spéléothèmes datés par la méthode U/Th donnent des âges compris entre 120 ka et 17 ka, la majorité se groupant entre 60 et 40 ka. Couplées avec l’observation de la succession des dépôts, ces datations permettent de reconstituer l’histoire de la cavité depuis l’interglaciaire Riss-Würm. La présence de ces concrétions montre que des conduits inférieurs étaient fonctionnels au moins depuis l’Éémien et jusqu’au paroxysme du Würm, entre 30 ka et 20 ka, après quoi les dépôts liés au glacier du Rhône les ont partiellement colmatés. Actuellement, ce n’est que lors des crues que l’eau de la rivière souterraine emprunte la galerie artificielle, les conduits de soutirage étant à même d’évacuer le débit d’étiage.
in Karstologia > N°78 (2e semestre 2021) . - p. 3-18[article]Réservation
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Code-barres Origine Cote Support Section Disponibilité FFS038696 1 KAR Périodiques Thématique Exclu du prêt FFS038697 1 KAR Périodiques Thématique Disponible FFS038698 1 KAR Périodiques Thématique Exclu du prêt La grotte du Pont d’Arcole (Hastière, Belgique) / Yves Quinif in Karstologia, N°76 (2e semestre 2020)
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Titre : La grotte du Pont d’Arcole (Hastière, Belgique) : Dépôts et relation avec l’enfoncement de la Meuse Type de document : texte imprimé Auteurs : Yves Quinif ; Sabine Blockmans ; Sophie Verheyden ; Serge Delaby ; Hai Cheng ; R. Lawrence Edwards Année de publication : 2020 Article en page(s) : pp. 47-60 Langues : Français (fre) Tags : karstogenèse sédimentogenèse souterraine étagement paléoclimats datation U/Th Résumé : La grotte du Pont d’Arcole se développe dans les calcaires tournaisiens du Bassin de Dinant redressés à la verticale. Elle se situe dans la vallée du Féron, affluent de la Meuse, où elle constitue une autocapture souterraine de la rivière. Deux galeries structurent cette cavité, supérieure et inférieure, reliées par une zone topographiquement complexe à dominante verticale. La galerie supérieure est un tunnel rectiligne entre deux orifices ; elle constitue un recoupement souterrain du méandre.
Elle exploite les plans de stratification verticaux. Les parois sont sculptées de coups de gouge et de chenaux longitudinaux en voûte. La galerie inférieure est creusée soit au détriment des joints verticaux, soit au détriment d’un joint horizontal. La présence de strates fantômisées laisse présumer une première phase de karstogenèse par fantômisation. La zone verticale dérive d’un couloir fantômisé dans lequel des blocs ont été épargnés par l’altération.
L’érosion mécanique de l’altérite résiduelle lors du creusement de la vallée du Féron a provoqué l’affaissement des blocs entre les parois verticales. Ensuite, les circulations fluviatiles ont continué à sculpter les parois de coups de gouge.
L’intérêt principal de cette cavité réside dans ses dépôts. La galerie supérieure, notamment, est colmatée sur une importante partie de sa section entre les deux orifices par une série sédimentaire comprenant à la base une formation épaisse de galets non triés emballés dans des sédiments plus fins, suivie d’une formation limoneuse de quelques décimètres d’épaisseur. Cet ensemble détritique est coiffé d’une formation stalagmitique avec un plancher basal supportant des stalagmites et colonnes.
La formation à galets s’avère être une mixite, une lave torrentielle mise en place par coulée boueuse. La présence de strates d’argile dans cette mixite témoigne de phases d’arrêt. La formation limoneuse supérieure comprend une large part de loess. Une première datation U/Th d’un échantillon du plancher a donné un âge de 175.000 ± 3.560 a. BP, ce qui place cet échantillon au début de la dégradation climatique de la période glaciaire du stade isotopique 7 [Barker et al., 2011 ; Past Interglacials Working Group of PAGES, 2016]. D’autres datations ont été réalisées au sein d’une coupe 2 où des âges entre 356.000 et 112.000 ont été obtenus. Elles permettent de positionner chronologiquement une séquence complexe où alternent phases de sédimentation détritique, phases érosives et développements stalagmitiques. Enfin, la position de cet ensemble sédimentaire permet d’apporter un jalon chronologique à l’enfoncement de la Meuse, niveau de base du Féron.
in Karstologia > N°76 (2e semestre 2020) . - pp. 47-60[article]Réservation
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Code-barres Origine Cote Support Section Disponibilité FFS037815 1 KAR Périodiques Thématique Exclu du prêt FFS037816 1 KAR Périodiques Thématique Exclu du prêt FFS037817 1 KAR Périodiques Thématique Disponible