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Quelques aspects du karst en Chine / Jean Tricart in Karstologia, N°5 (1er semestre 1985)
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Titre : Quelques aspects du karst en Chine Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean Tricart (1920-2003) Année de publication : 1985 Article en page(s) : p. 53-60 Langues : Français (fre) Tags : karst morphologie pitons grottes datations hydrologie environnement mines Chine Guangxi Résumé : Le karst occupe, en Chine dans les 2 000 000 km2, soit 20-25% du territoire. On le trouve sous des climats allant des environs de Pékin aux hivers froids, au pergélisol du Tibet et de l'Himalaya et aux régions tropicales humides de Chine du Sud.
Une grande partie des formes a été élaborée sous des climats chauds et humides jusqu'au Miocène (dépôts lacustres à Hipparions de Chine du Sud et du Tibet), avant le soulèvement de l'Himalaya et du Tibet, a uPlio-quaternaire. C'est ainsi que, par endroits, ce karst tropical, porté à plus de 5 000 m, est actuellement affecté par le pergélisol. Dans la région de Guilin (Guangxi), de grandes grottes ont été levées par l'Institut de Géologie du Karst (fig. 2). D'autres ont été aménagées pour le tourisme. Toutes sont anciennes et leur évolution actuelle est extrêmement lente. Depuis au moins 500 ans, des stèles gravées dans le calcaire, juste sous des stalactites actives, coupées par les sculpteurs, n'ont été recouvertes d'aucun enduit carbonate. Dans la grotte voisine de Chuanshan, une stalactite «active» a commencé de se former il y a 33 000 ans et n'a pas même 1 m de long.
Ce karst, le long de la Lijiang, est caractérisé par des pitons traversés de grottes guidées par les cassures et diaclases et portant des encoches de corrosion au contact des basses eaux. Ils sont largement dénudés. Un karst couvert a été, en effet, affecté à deux reprises au moins pendant le Quaternaire récent par des périodes plus fraîches et aux pluies plus irrégulières qui ont affecté la végétation. Les formations résiduelles ont alors été emportées et deux nappes alluviales formant des terrasses se sont édifiées le long de la Lijiang.
Chacune est formée de galets recouverts de sables et de limons, témoignant d'une modification climatique (période à prédominance de processus mécaniques, puis recolonisation graduelle par la végétation). Des formations résiduelles persistent piégées dans des dépressions, des fissures, des grottes. Certaines ont un intérêt minier et sont exploitées pour la limonite, la cassitérite, etc..
Ces régions karstiques posent des problèmes d'aménagement. Les oscillations de la nappe phréatique, dans les plaines tapissées déformations superficielles meubles, provoquent des tassements, qui endommagent les constructions. Parfois des effondrements en dolines se produisent, détruisant les terres cultivées, les routes, les canaux d'irrigation. Des effondrements souterrains obturent les rivières des grottes dont l'eau ressort en surface par des évents, provoquant des inondations. Les grottes et circulations souterraines sont aussi utilisées pour des captages, pour l'aménager des retenues régularisant les débits pour l'irrigation et/ou les centrales hydroélectriques. Tout cela justifie l'intérêt porté au karst et les recherches qui lui sont consacrées.
in Karstologia > N°5 (1er semestre 1985) . - p. 53-60[article]Exemplaires(6)
Code-barres Origine Cote Support Section Disponibilité FFS001395 1 KAR Périodiques - Exclu du prêt FFS011774 1 KAR Périodiques - Exclu du prêt FFS011775 1 KAR Périodiques - Exclu du prêt FFS011776 1 KAR Périodiques - Exclu du prêt FFS011777 1 KAR Périodiques - Exclu du prêt FFS011926 1 KAR Périodiques - Exclu du prêt