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Le massif du Seuil (Chartreuse, France) / Bernard Loiseleur in Karstologia, N°24 (2e semestre 1994)
[article]
Titre : Le massif du Seuil (Chartreuse, France) : organisation des réseaux souterrains Type de document : texte imprimé Auteurs : Bernard Loiseleur Année de publication : 1994 Article en page(s) : p. 13-28 Langues : Français (fre) Tags : réseau souterrain synclinal Guiers Vif Seuil Chartreuse France Résumé : Le massif du Seuil (= 13 km²) se trouve sur le synclinal oriental de Chartreuse. Au nord et au sud de ce synclinal, on trouve plusieurs des plus importants réseaux souterrains français. Les deux principales cavités du Seuil, non reliées entre elles, sont la grotte du Mort Rû (~ 7 km) et le réseau du Guiers Vif (~ 15 km de développement), connecté avec le Trou des Flammes. Dans ces dernières années, la connaissance de ces systèmes a beaucoup progressé et plusieurs jonctions avec le plateau ont été réalisées (Masques-Mort Rû, Tasurinchi-Guiers Vif, Trou des Flammes-Guiers Vif). Mais la rivière de Malissard, la branche principale du réseau du Guiers Vif est située sous les Lances de Malissard, sur la bordure ouest du massif. Une telle situation s'explique par la disposition excentrée de l'axe synclinal. L'espoir est de découvrir un réseau comparable à ceux de la Dent de Crolles et de l'Alpe. Le collecteur principal semble devoir se situer dans l'axe du massif, sur la faille du GR9. Dans les années à venir, la comparaison de l'évolution des divers systèmes de Chartreuse montre que cet espoir est raisonnable.
in Karstologia > N°24 (2e semestre 1994) . - p. 13-28[article]Exemplaires(5)
Code-barres Origine Cote Support Section Disponibilité FFS001377 1 KAR Périodiques - Exclu du prêt FFS011855 1 KAR Périodiques - Exclu du prêt FFS011868 1 KAR Périodiques - Exclu du prêt FFS011869 1 KAR Périodiques - Exclu du prêt FFS011943 1 KAR Périodiques - Exclu du prêt Point de vue sur l’évolution récente de la spéléologie / Richard Maire in Karstologia, N°24 (2e semestre 1994)
[article]
Titre : Point de vue sur l’évolution récente de la spéléologie : conséquences sur l’exploration et la recherche scientifique Type de document : texte imprimé Auteurs : Richard Maire Année de publication : 1994 Article en page(s) : p. 1-12 Langues : Français (fre) Tags : spéléologie exploration recherche scientifique réseau souterrain karst alpin Alpes Pyrénées karst tropical Mexique Nouvelle-Guinée Chine plongée souterraine Résumé : Depuis 20 ans la spéléologie mondiale a fait des progrès immenses. En 1975, seuls 3 gouffres situés en France (Berger, Pierre Saint-Martin, Jean-Bernard) dépassaient 1 000 m de profondeur. En 1980, on en comptait 11 et début 1995, une cinquantaine ! Ce "boom" des explorations est lié à un ensemble de facteurs : facilités de déplacement, développement des expéditions à l'étranger, techniques de désobstruction, développement de la plongée, publication des résultats, étude des topographies. Le point de départ correspond à la mise au point en France des techniques alpines (progression sur corde simple) et leur application dans des cavités profondes et difficiles dès la fin des années 60 (Vercors, Chartreuse, Pyrénées) provoquant une révolution dans les mentalités. Sur le plan scientifique, cette évolution accélérée des explorations spéléologiques a beaucoup apporté. Grâce aux topographies des cavités et à l'addition progressive de nouveaux passages, on voit les réseaux souterrains s'agrandir. Ces données irremplaçables constituent un moyen objectif pour comprendre l'organisation des systèmes karstiques, même si certains s'emploient à dire que les réseaux souterrains explorés ne représentent qu'une faible partie de la réalité. De plus en plus, on remarque que les réseaux alpins sont souvent assez vieux, certains étant sans doute antérieurs aux glaciations quaternaires. Dans les karsts tropicaux, les recherches ont également fait des progrès importants, notamment dans trois pays pilotes : le Mexique (avec sept -1 000), la Papouasie Nouvelle-Guinée (avec ses puits et torrents souterrains sous la jungle équatoria-le, et son 1er -1 000), et surtout la Chine avec ses karsts et ses grottes-tunnels légendaires. Enfin, c'est la plongée souterraine qui aujourd'hui fait des progrès spectaculaires. En plus des siphons très longs explorés au cours des années 80, la plongée aux mélanges a permis d'atteindre des profondeurs étonnantes (Sheck EXLEY) : -262 m à Bushmangat (Afrique du Sud) et -267 m dans la source vauclusienne du Rio Mante (Mexique) sondée jusqu'à -329 m ! Il faut rendre hommage au courage et à la grande technicité des plongeurs qui ont fait faire un bond remarquable dans la recherche spéléologique. En spéléologie alpine, la prochaine révolution technique qui s'amorce déjà viendra entre autres d'un allégement conséquent
du matériel.
in Karstologia > N°24 (2e semestre 1994) . - p. 1-12[article]Exemplaires(5)
Code-barres Origine Cote Support Section Disponibilité FFS001377 1 KAR Périodiques - Exclu du prêt FFS011855 1 KAR Périodiques - Exclu du prêt FFS011868 1 KAR Périodiques - Exclu du prêt FFS011869 1 KAR Périodiques - Exclu du prêt FFS011943 1 KAR Périodiques - Exclu du prêt